Sur la rive droite de la Dordogne, l’existence de Port Sainte Foy est directement liée à la bastide du XIII°, Sainte-Foy en Agenais, fondée en 1255 par Alphonse de Poitiers, frère du roi Saint-Louis.
Port en eaux profondes de Sainte-Foy-la-Grande, ce petit village de pêcheurs et d’artisans et commerçants des métiers de l’eau, de la vigne et du vin, est devenu la Commune de Port-Sainte-Foy avec la fusion des 3 paroisses du Canet, du Tizac et de la Rouquette, et plus récemment, Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt avec celle de Ponchapt en 1960. Issue de la rivière et de ses activités, la Commune a été un lieu de passage et de vie dès l’aube de l’humanité comme l’attestent les nombreux silex ou foyers découverts, ainsi que les remarquables mosaïques gallo-romaines du Canet.
Le village a connu son apogée artisanale et commerciale avec l’âge d’or de la batellerie sur la Dordogne ; une intense vie marinière animait alors les quais et les échoppes bordant la « rivière-espérance » : bois de chêne et de châtaigniers en provenance du haut pays, vins en partance pour la porte océane.
Avec l’arrivée du chemin de fer, puis le développement routier et enfin l’évolution de la grande distribution, l’agriculture se cantonne désormais sur les coteaux ; la viticulture en demeure par tradition la principale et presque unique composante. Les rouges bénéficient de l’appellation Bergerac A.O.C. et les blancs des appellations Montravel et Côtes de Montravel. La vallée est devenue une zone d’activité commerciale et de résidence.
La ville de Port-Sainte-Foy-et-Ponchapt est jumelée avec Plobsheim en Alsace. Les deux communes tissent des liens d’amitié et de fraternité depuis 1940, date à laquelle de nombreuses familles de Plobsheim furent accueillies à Port-Sainte-Foy dans leur exil face à l’occupant allemand.